2 astuces imparables pour bien choisir sa bouteille de champagne

Fin, léger et délicat, le champagne fait partie des breuvages les plus appréciés au monde. Sa texture singulière et son goût exquis font de lui la grande star de nos grands évènements. Mais, encore faut-il savoir comment le choisir pour donner du caractère à ses fêtes. Que vous ayez un mariage, un anniversaire ou un baptême en vue, voici 2 astuces pour bien choisir vos bouteilles de champagne.

Décrypter l’étiquette de la bouteille

Pour dégoter les meilleurs champagnes du marché, il vous faut agir en véritable professionnel. En d’autres termes, il vous faut avoir les réflexes d’un caviste Champagne pour décrypter aisément les informations contenues sur les étiquettes.

Loin de disposer toutes les compétences d’un caviste, il vous suffit de bien analyser les informations contenues sur les étiquettes pour vous en sortir. Dans la pratique, il s’agira pour vous de :

 Vérifier le statut de l’embouteilleur

Le statut de l’embouteilleur, voilà la toute première information qu’il vous faut vérifier sur l’étiquette de la bouteille que vous convoitez. Bien que banale, cette manœuvre vous permet d’avoir une idée précise de l’élaborateur, et de son degré d’implication dans :

  • La culture des vignes ;
  • Leur récolte ;
  • Leur transformation ;
  • Et, leur mis en bouteille.

Pour preuve, si vous retrouvez RM sur votre bouteille de champagne, cela suppose que vous avez affaire à un récoltant-manipulant. En d’autres termes, l’élaborateur de ce breuvage est à la fois :

  • Le vigneron ;
  • Le vinificateur ;
  • Et, l’embouteilleur.

Il participe donc à toutes les étapes de l’élaboration du breuvage, pour s’assurer de sa qualité. Dans le cas de la présence d’un sigle RC, NM ou CM, vous avez respectivement affaire à :

  • Un Récoltant-Coopérateur c’est-à-dire un viticulteur qui passe par le biais des coopératives pour produire ses bouteilles de champagne ;
  • Un Négociant-Manipulant, une entreprise ou une société qui achète des raisins puis les transforme et les commercialise ;
  • Une Coopérative de Manipulation représentant un groupe de personnes qui transforme leurs raisins dans la même cave.

Examiner les crus proposés

Le statut de l’embouteilleur connu, le moment est venu d’examiner les crus à votre portée. Mais avant d’analyser les inscriptions présentes sur l’étiquette, retenez que le cru désigne le territoire sur lequel la vigne a été produite.

C’est en effet un indice de qualité pour distinguer les terroirs les plus habiletés à produire des raisins de premier choix. Pour preuve, si l’étiquette de votre bouteille indique « grand cru » par exemple, cela suppose que vous avez affaire à un champagne de première main.

Si vous voyez par contre l’inscription « Premier cru », sachez que vous avez en main une bouteille dont la qualité du raisin est comprise entre 90 et 99 %. Dans le cas des inscriptions :

  • Brut réservé ;
  • Cuvée spéciale ;
  • Ou grande réserve, retenez qu’il s’agit juste d’appellations commerciales.

Prêter attention au dosage en sucre

Vos étiquettes décryptées, vous voilà à l’étape de la vérification du contenu. Pour émerveiller vos convives et profiter pleinement de vos bouteilles, pensez à vérifier la teneur en sucre du champagne que vous convoitez.

Votre choix devra donc être fait en fonction de vos goûts et envies. Si vous aimez le champagne sucré par exemple, allez pour le demi-sec. Dans le cas contraire, le mieux serait d’opter pour les champagnes bruts. Dans l’un ou l’autre des cas, veillez à ce que le dosage en sucre de votre bouteille s’aligne sur vos goûts et convenances.